Richard Desjardins: Au Pays Des Calottes

Un quarante once de lumirea coul sur le petit jourdans la rose du cimetireje voudrais dormir pour toujoursChemin de croix, dernire station,moi qui pensais trouver iciun peu d'argent et d'affection,ici finit la garantie.Pay ma chambre avec des promesses,donn guitare pour djeuner,quand le soleil s'est tu l'ouest,vendu mon char pour un looney.D'valeur la job n'a pas marchau pays des calottes,toujours quelqu'un plus vite que toau pays des pick-up.Ah si le vent pouvait se l'ver,au moins j'saurais par o aller.a va finir versus la reine,moi je veux juste rentrer chez moi,qu'a mette sa police " overtime "chien affam n'a plus de loi.J'vas crisser l'feu dans l'sapinage,j'vas v'nir pompier, c'est comme rien.J'vas casser un'vitre dans l'voisinage,j'vas aller en prison avec les Indiens.Je sens monter douce vengeance,je sens venir la grosse tempte.Faut pus que j'pense, faut pus que j'pense,faut qu'je voye quelqu'un, bandit ou prtre.Y en a toujours un pire que toau pays des calottes,qui va donner qu'est-ce- qu'y a volau pays des pick-up.Ah si le vent pouvait se l'ver,au moins j'saurais par o aller.Ma faute, ma faute, toujours ma faute,une grosse roche au fonds du ravin.Comment voir le bonheur des autresquand su'lbord t'as du chagrinY adorent la mort, y croyent en Dieu,ces habitants au cur blind.Y veulent avoir l'air gnreuxsans jamais, jamais rien donner.Mon cur, allume tes hasards,vas-tu qumender l'amitisous ces toiles qui t'ignorentchez tous ces gens heureux sans to ?Sont pas comme dans'publicitau pays des calottesontarien, on t'a rien d'mandau pays des pick-up.Ah, si le vent pouvait se l'ver,au moins j'saurais par o aller.Tout nu dans'rue avec ma pocheet m'en allant maudire le nord,m'as peinturer su'l'cap de roche" Richard love personne anymore ".